De 15 à18 et 20 heures
Je souhaitais mettre cette photo en ligne
Il était 15 heures, brutalement, EDF en veille ..., plus d'Internet.
Dodo au chaud sous la couette, par la fenêtre mes yeux rivés aux tuiles, comptent les centimètres qui s'accumullent... en me disant, vers 17 heures, "je me bouge".
C'est 17 heures.
Toujours pas d'électricité, recommandations là haut pour Camille et sa maman, bougies pour la nuit, provision de bois, elles sont seules dans la montagne enneigées, s'il y a une inquiétude, je monte.
Ici, au Vallon, c'est le moment de donner le foin aux nanas, je grimpe à leur box, et; Opi n'est pas là !
Ce matin, j'avais constaté qu'elle s'était aventurée en bas de la vallée, alors que Lola prudente restait proche de la maison avec la jeune Bella, il ne neigeait pas encore.

Dans cette situation, je vrombis un tonitruant Oppp iiiiii tel la corne de brume, et la belle très loin, de me répondre d'un hiii Haaan tout aussi puissant. Cela venait du plus bas du vallon.
J'avais une heure avant la nuit pour la retrouver, constater son état, était elle blessée ?
Equipé d'une serpe, protégé par mes gants, je me fraie un passage dans la dense végétation que je n'avais pas débroussallée depuis cette époque.
Je retrouve la belle dans la futaie envahie de poudreuse, elle se déplace un peu, je la caresse, palpe ses membres, tout semble aller, pas de blessure. Je trace la piste à coup de machette, et elle, très prudente me suit jusqu'à un ébouli où elle ne veut pas s'aventurer. Je continue donc seul, arrive à la maison et me charge d'une balle de foin pour lui permettre de passer la nuit le ventre plein afin de résiter au froid.
Toutefois, je n'abandonne pas l'espoir de la ramener, comme une carotte devant son museau, le foin a pour effet de l'attirer; je parviens ainsi à lui faire franchir les derniers obstacles. Il fait presque nuit, j'ai chaud, je suis trempé de sueur. A présent, elle est capable seule de rejoindre son box tout en haut.
Confiant, j'agrippe à pleine main le ruban électrifié pour passer de l'autre coté.
Haiiii ... L'électricité est revenu.
Pendant que j'écrivais, trois fois nous avons été coupé.
Bonne nuit Camille, à demain.
Il était 15 heures, brutalement, EDF en veille ..., plus d'Internet.

Dodo au chaud sous la couette, par la fenêtre mes yeux rivés aux tuiles, comptent les centimètres qui s'accumullent... en me disant, vers 17 heures, "je me bouge".
C'est 17 heures.
Toujours pas d'électricité, recommandations là haut pour Camille et sa maman, bougies pour la nuit, provision de bois, elles sont seules dans la montagne enneigées, s'il y a une inquiétude, je monte.
Ici, au Vallon, c'est le moment de donner le foin aux nanas, je grimpe à leur box, et; Opi n'est pas là !
Ce matin, j'avais constaté qu'elle s'était aventurée en bas de la vallée, alors que Lola prudente restait proche de la maison avec la jeune Bella, il ne neigeait pas encore.

Dans cette situation, je vrombis un tonitruant Oppp iiiiii tel la corne de brume, et la belle très loin, de me répondre d'un hiii Haaan tout aussi puissant. Cela venait du plus bas du vallon.
J'avais une heure avant la nuit pour la retrouver, constater son état, était elle blessée ?
Equipé d'une serpe, protégé par mes gants, je me fraie un passage dans la dense végétation que je n'avais pas débroussallée depuis cette époque.
Je retrouve la belle dans la futaie envahie de poudreuse, elle se déplace un peu, je la caresse, palpe ses membres, tout semble aller, pas de blessure. Je trace la piste à coup de machette, et elle, très prudente me suit jusqu'à un ébouli où elle ne veut pas s'aventurer. Je continue donc seul, arrive à la maison et me charge d'une balle de foin pour lui permettre de passer la nuit le ventre plein afin de résiter au froid.
Toutefois, je n'abandonne pas l'espoir de la ramener, comme une carotte devant son museau, le foin a pour effet de l'attirer; je parviens ainsi à lui faire franchir les derniers obstacles. Il fait presque nuit, j'ai chaud, je suis trempé de sueur. A présent, elle est capable seule de rejoindre son box tout en haut.
Confiant, j'agrippe à pleine main le ruban électrifié pour passer de l'autre coté.
Haiiii ... L'électricité est revenu.
Pendant que j'écrivais, trois fois nous avons été coupé.
Bonne nuit Camille, à demain.